vendredi, novembre 26, 2004

Pourquoi ce Blog?

J'ai toujours couché avec mes idées par écrit: poêmes, roman inachevé, journal et plus récemment e-mails, Usenet, forums de discussion... Une tentative avortée de créer un site Web complet me fait apprécier le format du blog.

En second lieu, j'ai découvert récemment que je suis libéral.

En fait, je suis atteint de cette étrange maladie sans le savoir depuis plusieurs années, voire décennies. J'ai pourtant mûri dans une atmosphère plutôt social-démocrate, voire franchement communiste. Pour tout dire, j'ai commençé à m'intéresser à la politique aux début des années 80, en pleine guerre froide, à une époque où il était de bon ton de critiquer l'Amérique impérialiste de Reagan-le-cow-boy et où un leader politique représentant 20% des électeurs pouvait affirmer sans rire et sans être contredit que "le bilan de l'URSS est globalement positif". Une bonne part des médias et des gourous français passaient déjà leur temps à vilipender le libéralisme. Je m'étais toujours dit qu'une telle unanimité cache forcément quelque chose, comme une bonne famille qui cache un cadavre dans son placard.

Pour faire court, l'influence d'un Gascon (comme moi) de la trempe de Bastiat fût donc bien plus déterminante que les rodomontades d'hommes politiques français, aussi bravaches fussent-ils, de philosophes, tous plus ou moins stipendiés par l'Etat, d'hommes d'affaires réalisant des affaires improbables sur le dos des contribuables ou encore de journalistes du service public.

"Les idées libérales finissent toujours par triompher" et vous lecteurs pourriez penser que ce blog est inutile. A cette première citation, j'ajoute souvent la suivante: "mais Dieu que c'est long!". Ce blog a uniquement pour but de passer le temps en attendant.

Bien entendu, les idées exprimées ici n'engagent que moi-même et encore pas toujours, puisque je ne suis qu'une ombre. Les commentaires et e-mails ne sont a priori pas autorisés. Mon conseil: prenez plutôt un bon tilleul en méditant sur la liberté d'expression et en vous disant que, même si j'ai tort, "un gentleman ne peut se battre que pour une cause perdue d'avance".

Cordialement,

Sous-Commandant Marco