Les causes du chômage.
Quoique l'on puisse en dire, le chômage reste le problème numéro 1 de la France. La délinquance, l'insécurité, les inégalités et d'autres problèmes ne sont souvent que les conséquences du chômage.
L'on pourrait penser que les causes du chômage sont bien connues et que les hommes politiques et autres décideurs n'auraient plus qu'à les combattre. Effectivement, pour la plupart, les hommes politiques connaissent les causes réelles du chômage. Mais, pour les combattre, c'est une autre affaire. En effet, les hommes politiques n'ont aucun intérêt à ce que le chômage diminue. Ils auraient même plutôt intérêt à ce que le chômage se maintienne ou augmente, car cela leur permet de se poser en alternative au pouvoir en place pour les prochaines élections et de revendiquer des prébendes au titre de la lutte contre le chômage. Certaines personnalités politiques ont bâti leur carrière sur la politique anti-chômage: Martine Aubry (par exemple) serait-elle aussi célèbre sans la loi sur les 35h, qui devait créer entre 500 000 et 1 million d'emplois et qui a en fait causé l'augmentation du chômage à partir d'avril 2001?
Depuis 1980, le chômage n'a connu que de rares rémissions. De 1987 à 1990, il passe de 10,5% à 8% de la population active, mais augmente à nouveau dès 1991. De 1997 à 2000, il baisse mais recommence à augmenter dès 2001. Pour bien comprendre à quel point la lutte contre le chômage a été un énorme échec, il suffit de se souvenir que, en 1980, l'Allemagne et la France avaient à peu près le même taux de chômage, soit environ 8%. En 1990, à la veille de la réunification, l'Allemagne était descendue à 5% pendant que la France restait à 8%. Si l'on compare avec les Etats-Unis, la situation paraît encore plus mauvaise: aujourd'hui, environ 75% des Américains en âge de travailler ont effectivement un emploi, contre 58% seulement des Français.
Alors, pourquoi y a-t-il du chômage en France? La réponse est simple: il y a du chômage parce qu'il y a trop d'état et que l'état passe son temps à justifier sa propre existence par la réglementation et se finance par le déficit et les prélèvements obligatoires sur le travail. Ces prélèvements et réglementations rendent certaines activités difficiles voire impossibles, pénalisent la consommation et encouragent l'inactivité. Pour faire diminuer durablement le chômage, il faudrait dégonfler l'état et cela, peu d'hommes politiques le veulent vraiment car cela signifierait moins de places, moins de prébendes, moins d'occasions de se remplir les poches en inventant de nouvelles recettes miracles contre le chômage.
Pour bien comprendre pourquoi l'état est responsable du chômage, je vous renvoie à l'article suivant, compte rendu d'un exposé de Bernard Zimmern, fondateur du salutaire IFRAP. Cet article permet de remonter la trace des causes du chômage depuis les causes évidentes(l'insuffisance des embauches) vers la cause première, la taille du "complexe politico-administratif".
Bernard Zimmern fait une comparaison entre la France et les USA, pays qu'il connaît bien. Il démontre aisément que les principales sources de nouveaux emplois sont les petites entreprises et les nouvelles entreprises. Entre 1991 et 1998, s'il n'y avait pas de création d'entreprise, le nombre d'emplois aurait diminué de 25%. Les grandes entreprises ont perdu 500 000 emplois pendant cette période.
Donc, il y a du chômage car il n'y a pas assez d'embauches et il n'y a pas assez d'embauches car il n'y a pas assez de créations de nouvelles entreprises. Le solde de créations d'entreprises est de 0,4% en France, contre 3,3% en Allemagne et 3,6% aux Etats-Unis.
Alors pourquoi n'y a-t-il pas suffisamment de créations d'entreprises en France? Pour créer une entreprise, il faut plusieurs choses:
-l'idée d'un produit ou d'un service,
-un marché, c'est à dire une demande pour ce produit ou ce service et, ce que beaucoup oublient, la capacité pour l'entreprise nouvelle de répondre à cette demande, c'est à dire de vendre le produit ou le service qui est demandé,
-un capital de départ, c'est à dire un investissement.
Pour l'idée, on peut dire qu'elles ne manquent pas. Ne sommes-nous pas le pays des idées? Mais pour les deux autres points, c'est moins sûr. Bernard Zimmern démontre que la France est très fabile sur le troisième point. Mais sur le second point aussi, il y a problème.
Y a-t-il, comme beaucoup le disent (c'est le fonds de commerce de la gauche française depuis son arrivée au pouvoir en 1981), insuffisance de la demande? La consommation, c'est à dire la demande satisfaite, a augmenté de 4,4% en 2004 (chiffre entendu récemment sur France Info). La demande existe donc et elle est suffisante pour créer des entreprises. Pour bien comprendre que la demande existe et est largement suffisante, il suffit d'aller dans un supermarché la veille de Noël et d'observer, comme j'ai pu le faire, les gens s'emparer de lecteurs de DVD à 49 euros et de DVDs de série B à 5,99 euros!
Les entreprises peuvent-elles répondre à la demande? C'est là que le bât blesse. Pour répondre à la demande, il faut pouvoir fabriquer le produit ou le service demandé à un prix suffisamment bas pour être compétitif et en respectant la législation en vigueur.
Dans le prix d'un produit, il y a le prix des matières premières, l'amortissement des machines et du capital productif, le prix du travail qui a servi à le fabriquer, les frais (électricité, téléphone, etc...), la rémunération du capital (profit) et les impôts. Si l'on compare avec les autres pays, on peut constater que, pour la plupart de ces postes de dépenses, la France est très compétitive. De fait, on ne voit pas pourquoi, à l'heure de la mondialisation, les machines ou le capital seraient plus chers en France que dans les autres pays riches. Notre main d'oeuvre est plus chère mais plus productive que la main d'oeuvre des pays du tiers-monde. Par contre, les prélèvements obligatoires sont sensiblement plus élevés que, par exemple, au Royaume-Uni. Rappelons que, pour chaque euro versé en salaire net, l'entreprise devra verser presque un euro de charges sociales, parce que les systèmes de protection sociale français sont chers et inefficaces. Nous partageons ce handicap avec l'Allemagne, où les charges sont également très élevées en pourcentage du salaire, et qui vient d'annoncer 5 millions de chômeurs.
L'autre problème que nous avons concerne la réglementation, qui est bien trop contraignante. Par exemple, pour licencier un salarié, il faut justifier de difficultés économiques, d'une insuffisance de résultats imputable au salarié ou d'un faute du salarié. Il est curieux que l'on ne puisse pas licencier pour une raison bien plus simple: parce que le travail pour lequel on avait embauché le salarié est fini et que le salarié ne peut pas être utilisé pour effectuer un autre travail. On accrédite ainsi l'idée que le salarié a des droits sur son employeur allant au-delà de ce qui est marqué dans son contrat de travail. Combien de fois n'a-t-on pas entendu des salariés licenciés se plaindre d'"avoir travaillé 10 ans dans une entreprise pour être ensuite jeté comme un kleenex"? Outre le fait que l'on ne connait pas beaucoup de kleenex qui servent pendant 10 ans, il faut bien comprendre qu'un emploi n'est jamais qu'un contrat visant à effectuer une certaine tâche en échange d'une certaine quantité d'argent et que ce contrat, comme tout contrat, a forcément une fin dans le temps. Cynique? Peut-être mais en tout cas plus réaliste que d'espérer que les entreprises vont embaucher et conserver leurs employés ad vitam aeternam.
Au lieu de se plaindre de perdre son travail, le salarié ferait mieux de remercier son patron de l'avoir embauché et payé pendant si longtemps. De fait, embaucher un salarié est une prise de risque et une responsabilité très lourde, tant envers le salarié qu'on embauche (qui va dépendre de la bonne exécution du contrat de travail et qui refuse peut-être un autre emploi pour accepter celui-ci) que vers l'entreprise, qui s'engage à payer le salarié sans retard chaque mois. Si l'on ajoute à cette responsabilité la pesanteur administrative et réglementaire qui pèse sur les relations employeur-employés, il ne faut pas s'étonner que l'embauche soit si difficile en France.
Enfin, le dernier point qui rend difficile la création d'entreprise en France est la rareté de l'investissement de démarrage, c'est à dire les quelques dizaines de milliers d'euros qui sont nécessaires au démarrage d'une entreprise nouvelle.
Pourquoi les investisseurs sont-ils si frileux? Ici encore, l'état joue un rôle néfaste. Tout d'abord, pendant longtemps, il ne fut pas intéressant fiscalement d'investir dans une petite entreprise. Les mesures prises récemment (loi Dutreil) vont dans le bon sens. Mais la raison principale pour laquelle les investisseurs ne sont pas intéressés par les petites entreprises est qu'il existe d'autres sources d'enrichissement, bien moins risquées!
Faisons un petit comparatif rapide entre l'investissement dans le capital d'une petite entreprise et prêter son argent à l'état:
-une petite entreprise a une chance sur deux de faire faillite dans les 5 ans qui suivent sa création et la rémunération du capital que l'on peut espérer est de l'ordre de 5% par an, en cas de succès. Une fois le risque pris en compte, cela ramène la rémunération du capital à quelques pourcents par an,
-prêter son argent à l'état français rapporte environ 5% par an, avec un risque quasi-nul (imaginez-vous ce qui se passerait si l'état français annonçait un défaut sur sa dette?).
Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que l'argent des investisseurs soit drainé par les déficits publics plutôt que par les entreprises. L'état, en pérpétuant son financement par les déficits, absorbe une bonne partie de l'épargne, qui irait autrement vers les entreprises.
Résumons-nous, voici les trois causes principales du chômage:
-prélèvements obligatoires trop élevés, en particulier sur les revenus du travail,
-réglementation trop lourde,
-insuffisance de l'investissement.
Ces trois handicaps s'expliquent à leur tour par l'inefficacité des systèmes de protection sociale étatiques, l'importance démesurée de l'état et la pérpétuation de la politique de déficits publics. CQFD. Le chômage est une création de l'état.
L'on pourrait penser que les causes du chômage sont bien connues et que les hommes politiques et autres décideurs n'auraient plus qu'à les combattre. Effectivement, pour la plupart, les hommes politiques connaissent les causes réelles du chômage. Mais, pour les combattre, c'est une autre affaire. En effet, les hommes politiques n'ont aucun intérêt à ce que le chômage diminue. Ils auraient même plutôt intérêt à ce que le chômage se maintienne ou augmente, car cela leur permet de se poser en alternative au pouvoir en place pour les prochaines élections et de revendiquer des prébendes au titre de la lutte contre le chômage. Certaines personnalités politiques ont bâti leur carrière sur la politique anti-chômage: Martine Aubry (par exemple) serait-elle aussi célèbre sans la loi sur les 35h, qui devait créer entre 500 000 et 1 million d'emplois et qui a en fait causé l'augmentation du chômage à partir d'avril 2001?
Depuis 1980, le chômage n'a connu que de rares rémissions. De 1987 à 1990, il passe de 10,5% à 8% de la population active, mais augmente à nouveau dès 1991. De 1997 à 2000, il baisse mais recommence à augmenter dès 2001. Pour bien comprendre à quel point la lutte contre le chômage a été un énorme échec, il suffit de se souvenir que, en 1980, l'Allemagne et la France avaient à peu près le même taux de chômage, soit environ 8%. En 1990, à la veille de la réunification, l'Allemagne était descendue à 5% pendant que la France restait à 8%. Si l'on compare avec les Etats-Unis, la situation paraît encore plus mauvaise: aujourd'hui, environ 75% des Américains en âge de travailler ont effectivement un emploi, contre 58% seulement des Français.
Alors, pourquoi y a-t-il du chômage en France? La réponse est simple: il y a du chômage parce qu'il y a trop d'état et que l'état passe son temps à justifier sa propre existence par la réglementation et se finance par le déficit et les prélèvements obligatoires sur le travail. Ces prélèvements et réglementations rendent certaines activités difficiles voire impossibles, pénalisent la consommation et encouragent l'inactivité. Pour faire diminuer durablement le chômage, il faudrait dégonfler l'état et cela, peu d'hommes politiques le veulent vraiment car cela signifierait moins de places, moins de prébendes, moins d'occasions de se remplir les poches en inventant de nouvelles recettes miracles contre le chômage.
Pour bien comprendre pourquoi l'état est responsable du chômage, je vous renvoie à l'article suivant, compte rendu d'un exposé de Bernard Zimmern, fondateur du salutaire IFRAP. Cet article permet de remonter la trace des causes du chômage depuis les causes évidentes(l'insuffisance des embauches) vers la cause première, la taille du "complexe politico-administratif".
Bernard Zimmern fait une comparaison entre la France et les USA, pays qu'il connaît bien. Il démontre aisément que les principales sources de nouveaux emplois sont les petites entreprises et les nouvelles entreprises. Entre 1991 et 1998, s'il n'y avait pas de création d'entreprise, le nombre d'emplois aurait diminué de 25%. Les grandes entreprises ont perdu 500 000 emplois pendant cette période.
Donc, il y a du chômage car il n'y a pas assez d'embauches et il n'y a pas assez d'embauches car il n'y a pas assez de créations de nouvelles entreprises. Le solde de créations d'entreprises est de 0,4% en France, contre 3,3% en Allemagne et 3,6% aux Etats-Unis.
Alors pourquoi n'y a-t-il pas suffisamment de créations d'entreprises en France? Pour créer une entreprise, il faut plusieurs choses:
-l'idée d'un produit ou d'un service,
-un marché, c'est à dire une demande pour ce produit ou ce service et, ce que beaucoup oublient, la capacité pour l'entreprise nouvelle de répondre à cette demande, c'est à dire de vendre le produit ou le service qui est demandé,
-un capital de départ, c'est à dire un investissement.
Pour l'idée, on peut dire qu'elles ne manquent pas. Ne sommes-nous pas le pays des idées? Mais pour les deux autres points, c'est moins sûr. Bernard Zimmern démontre que la France est très fabile sur le troisième point. Mais sur le second point aussi, il y a problème.
Y a-t-il, comme beaucoup le disent (c'est le fonds de commerce de la gauche française depuis son arrivée au pouvoir en 1981), insuffisance de la demande? La consommation, c'est à dire la demande satisfaite, a augmenté de 4,4% en 2004 (chiffre entendu récemment sur France Info). La demande existe donc et elle est suffisante pour créer des entreprises. Pour bien comprendre que la demande existe et est largement suffisante, il suffit d'aller dans un supermarché la veille de Noël et d'observer, comme j'ai pu le faire, les gens s'emparer de lecteurs de DVD à 49 euros et de DVDs de série B à 5,99 euros!
Les entreprises peuvent-elles répondre à la demande? C'est là que le bât blesse. Pour répondre à la demande, il faut pouvoir fabriquer le produit ou le service demandé à un prix suffisamment bas pour être compétitif et en respectant la législation en vigueur.
Dans le prix d'un produit, il y a le prix des matières premières, l'amortissement des machines et du capital productif, le prix du travail qui a servi à le fabriquer, les frais (électricité, téléphone, etc...), la rémunération du capital (profit) et les impôts. Si l'on compare avec les autres pays, on peut constater que, pour la plupart de ces postes de dépenses, la France est très compétitive. De fait, on ne voit pas pourquoi, à l'heure de la mondialisation, les machines ou le capital seraient plus chers en France que dans les autres pays riches. Notre main d'oeuvre est plus chère mais plus productive que la main d'oeuvre des pays du tiers-monde. Par contre, les prélèvements obligatoires sont sensiblement plus élevés que, par exemple, au Royaume-Uni. Rappelons que, pour chaque euro versé en salaire net, l'entreprise devra verser presque un euro de charges sociales, parce que les systèmes de protection sociale français sont chers et inefficaces. Nous partageons ce handicap avec l'Allemagne, où les charges sont également très élevées en pourcentage du salaire, et qui vient d'annoncer 5 millions de chômeurs.
L'autre problème que nous avons concerne la réglementation, qui est bien trop contraignante. Par exemple, pour licencier un salarié, il faut justifier de difficultés économiques, d'une insuffisance de résultats imputable au salarié ou d'un faute du salarié. Il est curieux que l'on ne puisse pas licencier pour une raison bien plus simple: parce que le travail pour lequel on avait embauché le salarié est fini et que le salarié ne peut pas être utilisé pour effectuer un autre travail. On accrédite ainsi l'idée que le salarié a des droits sur son employeur allant au-delà de ce qui est marqué dans son contrat de travail. Combien de fois n'a-t-on pas entendu des salariés licenciés se plaindre d'"avoir travaillé 10 ans dans une entreprise pour être ensuite jeté comme un kleenex"? Outre le fait que l'on ne connait pas beaucoup de kleenex qui servent pendant 10 ans, il faut bien comprendre qu'un emploi n'est jamais qu'un contrat visant à effectuer une certaine tâche en échange d'une certaine quantité d'argent et que ce contrat, comme tout contrat, a forcément une fin dans le temps. Cynique? Peut-être mais en tout cas plus réaliste que d'espérer que les entreprises vont embaucher et conserver leurs employés ad vitam aeternam.
Au lieu de se plaindre de perdre son travail, le salarié ferait mieux de remercier son patron de l'avoir embauché et payé pendant si longtemps. De fait, embaucher un salarié est une prise de risque et une responsabilité très lourde, tant envers le salarié qu'on embauche (qui va dépendre de la bonne exécution du contrat de travail et qui refuse peut-être un autre emploi pour accepter celui-ci) que vers l'entreprise, qui s'engage à payer le salarié sans retard chaque mois. Si l'on ajoute à cette responsabilité la pesanteur administrative et réglementaire qui pèse sur les relations employeur-employés, il ne faut pas s'étonner que l'embauche soit si difficile en France.
Enfin, le dernier point qui rend difficile la création d'entreprise en France est la rareté de l'investissement de démarrage, c'est à dire les quelques dizaines de milliers d'euros qui sont nécessaires au démarrage d'une entreprise nouvelle.
Pourquoi les investisseurs sont-ils si frileux? Ici encore, l'état joue un rôle néfaste. Tout d'abord, pendant longtemps, il ne fut pas intéressant fiscalement d'investir dans une petite entreprise. Les mesures prises récemment (loi Dutreil) vont dans le bon sens. Mais la raison principale pour laquelle les investisseurs ne sont pas intéressés par les petites entreprises est qu'il existe d'autres sources d'enrichissement, bien moins risquées!
Faisons un petit comparatif rapide entre l'investissement dans le capital d'une petite entreprise et prêter son argent à l'état:
-une petite entreprise a une chance sur deux de faire faillite dans les 5 ans qui suivent sa création et la rémunération du capital que l'on peut espérer est de l'ordre de 5% par an, en cas de succès. Une fois le risque pris en compte, cela ramène la rémunération du capital à quelques pourcents par an,
-prêter son argent à l'état français rapporte environ 5% par an, avec un risque quasi-nul (imaginez-vous ce qui se passerait si l'état français annonçait un défaut sur sa dette?).
Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que l'argent des investisseurs soit drainé par les déficits publics plutôt que par les entreprises. L'état, en pérpétuant son financement par les déficits, absorbe une bonne partie de l'épargne, qui irait autrement vers les entreprises.
Résumons-nous, voici les trois causes principales du chômage:
-prélèvements obligatoires trop élevés, en particulier sur les revenus du travail,
-réglementation trop lourde,
-insuffisance de l'investissement.
Ces trois handicaps s'expliquent à leur tour par l'inefficacité des systèmes de protection sociale étatiques, l'importance démesurée de l'état et la pérpétuation de la politique de déficits publics. CQFD. Le chômage est une création de l'état.
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