Les services publics, à privatiser d'urgence.
Sous la pression de la Communauté Européenne ("l'Europe Libérale" diraient les culs bénis de gauche), la France se voit contrainte de mettre en concurrence, voire de privatiser, ses services publics. Il y a eu la libéralisation des télécoms, la déréglementation aérienne, maintenant c'est EDF, la Poste, GDF, demain ce sera sans doute la SNCF.
Prenons EDF. Les bigots de gauche, nouveaux tartuffes se remplissant les poches sur le dos des contribuables, avancent des arguments pour s'opposer à la mise en concurrence d'EDF: "l'électricité est un besoin vital, ne pouvant être soumis à la dictature du marché". "Votre électricité, vous la voulez plus chère et moins sûre, comme le rail en Grande-Bretagne, ou bien avec des coupures, comme en Californie?" annonent-ils en lisant le dernier tract de la CGT.
La droite, verte de peur à l'idée d'un autre 1995, ne fait guère mieux et entonne aussi l'air du "service public à la française", un bon moyen de ne pas perdre trop de voix parmi les fonctionnaires.
Ces arguments pitoyables doivent être balayés du revers de la main, comme les dernières scories racornies du communisme le plus stalinien. La principale raison pour laquelle la CGT et le PCF défendent bec et ongles le service public EDF est qu'ils se servent depuis des années dans la caisse du C.E. d'EDF (et d'autres services publics sans doute), assurant ainsi un train de vie plus que convenable aux incapables paresseux qui leurs servent d'apparatchiks. Un livre récent l'a montré. La privatisation et la mise en concurrence, s'ils sont menés à terme, sonnent le glas de ces lucratifs trafics.
Exhibons la stupidité de l'argumentaire en faveur des "services publics à la française", en examinant l'échelle des besoins humains. L'être humain a besoin, par ordre d'importance, de respirer, de boire, de manger, de se vêtir, de s'abriter, de se chauffer, de se laver, et ainsi de suite. Les "besoins vitaux" assurés aujourd'hui par les services publics (EDF, La Poste, la SNCF, GDF, etc...) viennent loin, très loin après, par exemple, la boisson, la nourriture, les vêtements ou la construction de logements. Donc, des besoins bien plus vitaux que le transport ou l'énergie sont assurés, pour la plus grande partie, par le secteur privé concurrentiel. De même, la prétendue nécessité de "l'égalité d'accès à l'énergie" ne tient pas la route. Y a-t-il égalité d'accès à l'eau potable entre un habitant de Vichy et un habitant de Paris? Y a-t-il égalité d'accès à la nourriture entre quelqu'un qui habite à deux pas d'une grande surface et quelqu'un qui habite dans un trou perdu de la Lozère?
Si l'on appliquait les arguments du service public à la nourriture, on en conclurait immanquablement que des millions de Français devraient être en train de crever de faim, victimes du stupre et du lucre des capitalistes.
Imaginez un peu l'argumentaire de la CGT en faveur d'un grand service public monopolistique des vêtements (VDF, Vêtements de France): "Vos vêtements, vous les voulez chers et de mauvaise qualité, comme aux Etats-Unis? Ou bien, dangereux et de mauvais goût, comme en Grande-Bretagne?". Ridicule, n'est-ce pas?
Allons encore un peu plus loin dans la dénonciation de cette politique absurde. Les transports comme le rail, les bus urbains, le métro, sont assurés par des services publics nationalisés. On pourrait penser que tous les transports devraient logiquement être assurés par des services publics. Mais non, car la voiture, les taxis, les avions, les transports par bus entre villes sont privés. L'électricité (EDF) et la distribution de gaz (GDF) sont publics. L'on pourrait penser que tout le secteur énergétique devrait être public, mais non car l'extraction pétrolière ou la production d'énergie solaire sont privés.
Il n'y a aucun argument sérieux, logique, raisonnable, en faveur de la nationalisation d'EDF. D'ailleurs, le réseau électrique a été créé et entretenu pendant des décennies par des entreprises privées, avant leur nationalisation en 1946. Et que l'on ne vienne pas me dire que l'énergie nucléaire demande de la sécurité, etc... C'est l'état et la technostructure qui nous ont imposé ce choix dangereux, polluant et extrêmement coûteux de l'énergie nucléaire. A part la Chine et un ou deux autres pays plus ou moins dictatoriaux, aucun autre état ne croit plus au nucléaire comme une énergie d'avenir.
Alors, votre électricité, vous la voulez toujours nucléaire et sous le contrôle exclusif de l'état, comme à ... Tchernobyl?
Prenons EDF. Les bigots de gauche, nouveaux tartuffes se remplissant les poches sur le dos des contribuables, avancent des arguments pour s'opposer à la mise en concurrence d'EDF: "l'électricité est un besoin vital, ne pouvant être soumis à la dictature du marché". "Votre électricité, vous la voulez plus chère et moins sûre, comme le rail en Grande-Bretagne, ou bien avec des coupures, comme en Californie?" annonent-ils en lisant le dernier tract de la CGT.
La droite, verte de peur à l'idée d'un autre 1995, ne fait guère mieux et entonne aussi l'air du "service public à la française", un bon moyen de ne pas perdre trop de voix parmi les fonctionnaires.
Ces arguments pitoyables doivent être balayés du revers de la main, comme les dernières scories racornies du communisme le plus stalinien. La principale raison pour laquelle la CGT et le PCF défendent bec et ongles le service public EDF est qu'ils se servent depuis des années dans la caisse du C.E. d'EDF (et d'autres services publics sans doute), assurant ainsi un train de vie plus que convenable aux incapables paresseux qui leurs servent d'apparatchiks. Un livre récent l'a montré. La privatisation et la mise en concurrence, s'ils sont menés à terme, sonnent le glas de ces lucratifs trafics.
Exhibons la stupidité de l'argumentaire en faveur des "services publics à la française", en examinant l'échelle des besoins humains. L'être humain a besoin, par ordre d'importance, de respirer, de boire, de manger, de se vêtir, de s'abriter, de se chauffer, de se laver, et ainsi de suite. Les "besoins vitaux" assurés aujourd'hui par les services publics (EDF, La Poste, la SNCF, GDF, etc...) viennent loin, très loin après, par exemple, la boisson, la nourriture, les vêtements ou la construction de logements. Donc, des besoins bien plus vitaux que le transport ou l'énergie sont assurés, pour la plus grande partie, par le secteur privé concurrentiel. De même, la prétendue nécessité de "l'égalité d'accès à l'énergie" ne tient pas la route. Y a-t-il égalité d'accès à l'eau potable entre un habitant de Vichy et un habitant de Paris? Y a-t-il égalité d'accès à la nourriture entre quelqu'un qui habite à deux pas d'une grande surface et quelqu'un qui habite dans un trou perdu de la Lozère?
Si l'on appliquait les arguments du service public à la nourriture, on en conclurait immanquablement que des millions de Français devraient être en train de crever de faim, victimes du stupre et du lucre des capitalistes.
Imaginez un peu l'argumentaire de la CGT en faveur d'un grand service public monopolistique des vêtements (VDF, Vêtements de France): "Vos vêtements, vous les voulez chers et de mauvaise qualité, comme aux Etats-Unis? Ou bien, dangereux et de mauvais goût, comme en Grande-Bretagne?". Ridicule, n'est-ce pas?
Allons encore un peu plus loin dans la dénonciation de cette politique absurde. Les transports comme le rail, les bus urbains, le métro, sont assurés par des services publics nationalisés. On pourrait penser que tous les transports devraient logiquement être assurés par des services publics. Mais non, car la voiture, les taxis, les avions, les transports par bus entre villes sont privés. L'électricité (EDF) et la distribution de gaz (GDF) sont publics. L'on pourrait penser que tout le secteur énergétique devrait être public, mais non car l'extraction pétrolière ou la production d'énergie solaire sont privés.
Il n'y a aucun argument sérieux, logique, raisonnable, en faveur de la nationalisation d'EDF. D'ailleurs, le réseau électrique a été créé et entretenu pendant des décennies par des entreprises privées, avant leur nationalisation en 1946. Et que l'on ne vienne pas me dire que l'énergie nucléaire demande de la sécurité, etc... C'est l'état et la technostructure qui nous ont imposé ce choix dangereux, polluant et extrêmement coûteux de l'énergie nucléaire. A part la Chine et un ou deux autres pays plus ou moins dictatoriaux, aucun autre état ne croit plus au nucléaire comme une énergie d'avenir.
Alors, votre électricité, vous la voulez toujours nucléaire et sous le contrôle exclusif de l'état, comme à ... Tchernobyl?
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