Travailler plus ou travailler moins?
Depuis quelques temps, un puissant débat agite le landerneau de la politique française: travailler moins pour partager plus ou travailler plus pour gagner plus?
A ma gauche, Jack Lang: "la gauche est aux côtés des Français pour défendre leurs acquis sociaux". A ma droite, le premier ministrer et ses raffarinades: "pour gagner plus, il faut travailler plus. La France n'est pas un parc de loisirs".
En fait, les deux ont tort.
Il est évident que la gauche s'enlise dans un débat d'un autre âge car, si la loi sur les 35h fut possible, c'est surtout par l'afflux d'argent public vers les entreprises. Comme à son habitude, l'état reprend d'une main (les impôts supplémentaires pour financer les aides aux entreprises) ce qu'il donne de l'autre (plus de temps disponible). Et, comme à son habitude, les hommes politiques ne tournent le projecteur que vers les bienfaits qui résultent de la diminution du temps de travail, sans montrer le revers de la médaille, en l'occurrence l'explosion des déficits publics et du chômage qui résultent du surcroît de dépenses publiques.
Mais la droite a tort aussi. Il y a deux cents ans, à l'époque de Napoléon, le Francais moyen travaillait sans doute bien plus (mettons 60h par semaine) tout en gagnant bien moins que le Français moyen d'aujourd'hui, sans doute 20 ou 30 fois moins. Imaginez un peu que l'on ait appliqué la méthode Raffarin tout au long de ces deux cents ans: pour gagner 20 fois plus, il faudrait logiquement travailler 20 fois plus, c'est à dire 20x60 = 1200h par semaine! Le discours "il faut travailler plus pour gagner plus" est donc faux.
Ce qui permet d'augmenter la rémunération du travail, c'est avant tout le fait d'utiliser des techniques, des méthodes, des machines etc... pour produire plus de richesses avec la même quantité de travail humain (innovation) ou bien la même quantité de richesses avec moins de travail (gain de productivité).
Pour gagner plus, on peut aussi travailler mieux. Une fois de plus, les politiciens français montrent leur ignorance et l'inanité de leurs débats.
A ma gauche, Jack Lang: "la gauche est aux côtés des Français pour défendre leurs acquis sociaux". A ma droite, le premier ministrer et ses raffarinades: "pour gagner plus, il faut travailler plus. La France n'est pas un parc de loisirs".
En fait, les deux ont tort.
Il est évident que la gauche s'enlise dans un débat d'un autre âge car, si la loi sur les 35h fut possible, c'est surtout par l'afflux d'argent public vers les entreprises. Comme à son habitude, l'état reprend d'une main (les impôts supplémentaires pour financer les aides aux entreprises) ce qu'il donne de l'autre (plus de temps disponible). Et, comme à son habitude, les hommes politiques ne tournent le projecteur que vers les bienfaits qui résultent de la diminution du temps de travail, sans montrer le revers de la médaille, en l'occurrence l'explosion des déficits publics et du chômage qui résultent du surcroît de dépenses publiques.
Mais la droite a tort aussi. Il y a deux cents ans, à l'époque de Napoléon, le Francais moyen travaillait sans doute bien plus (mettons 60h par semaine) tout en gagnant bien moins que le Français moyen d'aujourd'hui, sans doute 20 ou 30 fois moins. Imaginez un peu que l'on ait appliqué la méthode Raffarin tout au long de ces deux cents ans: pour gagner 20 fois plus, il faudrait logiquement travailler 20 fois plus, c'est à dire 20x60 = 1200h par semaine! Le discours "il faut travailler plus pour gagner plus" est donc faux.
Ce qui permet d'augmenter la rémunération du travail, c'est avant tout le fait d'utiliser des techniques, des méthodes, des machines etc... pour produire plus de richesses avec la même quantité de travail humain (innovation) ou bien la même quantité de richesses avec moins de travail (gain de productivité).
Pour gagner plus, on peut aussi travailler mieux. Une fois de plus, les politiciens français montrent leur ignorance et l'inanité de leurs débats.
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