lundi, février 14, 2005

Morceaux de ton nom.

Belle Phénicienne, tes cheveux sont pour moi
Les rais de lumière d'une comète rousse.
Ils m'ouvrent et me transpercent,
Comme une épée qui plonge dans un coeur.

Belle Orientale, ton corps et tes bras
Ont la douceur d'un monde plein de promesses.
Ils me serrent. Ce sont des chaînes
Que la distance et le temps ne rompent pas.

Belle Lectrice, tes yeux ont l'éclat
D'une étoile double qui scintille dans la nuit.
Ils se plissent et brillent quand tu ris
Je me perds lorsqu'ils se détournent.

Belle Libanaise, je ne peux écrire ton nom
Car ici, on le confond et il prête à rire.
Il me faut le découper, pour brouiller les traces
Que tu laisses dans le chemin de ma vie.

Belle Orgueilleuse, ne va pourtant pas croire
Que ta beauté guide mes pas. Non, elle me déroute.
Je veux flâner dans tes yeux et me perdre sur ta peau.
Car tu es la seule raison de tant de visites à Beyrouth.

Dédié à R. la belle phénicienne, en espérant que tu es sauve, mon amour.