Hangover of sovereignty
Après plus de deux mois de palabres et de tergiversations, les élections irakiennes ont fini par produire un président, Jalal Talabani, et un premier ministre, Ibrahim Jaafari.
L'annonce de cet événement fut marquée par un signe précurseur que cet embryon de gouvernement restera à tout jamais divisé: Jalal Talabani fut incapable de se souvenir du nom du premier ministre.
Cette division et l'instabilité gouvernementale qui en résulte se traduira par l'incapacité à gouverner et à instaurer même un semblant d'ordre. Déjà, l'United Iraqi Alliance, qui a gagné les élections avec 48% des voix, a renoncé à demander un calendrier de retrait des troupes de la coalition, qui était pourtant l'un des principaux points de son programme. Même les Chiites, largement majoritaires, auront besoin des soldats américains pour se maintenir au pouvoir.
L'impuissance politique est, comme souvent, inévitable.
L'annonce de cet événement fut marquée par un signe précurseur que cet embryon de gouvernement restera à tout jamais divisé: Jalal Talabani fut incapable de se souvenir du nom du premier ministre.
Cette division et l'instabilité gouvernementale qui en résulte se traduira par l'incapacité à gouverner et à instaurer même un semblant d'ordre. Déjà, l'United Iraqi Alliance, qui a gagné les élections avec 48% des voix, a renoncé à demander un calendrier de retrait des troupes de la coalition, qui était pourtant l'un des principaux points de son programme. Même les Chiites, largement majoritaires, auront besoin des soldats américains pour se maintenir au pouvoir.
L'impuissance politique est, comme souvent, inévitable.
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