lundi, février 28, 2005

Victimes U.S. en Irak: plus nombreuses que le chiffre officiel?

En surfant sur le Web, je vois souvent des publicités pour obtenir une "green card", un permis de séjour et de travail pour les Etats-Unis. Il y a quelques années, cela aurait pu m'intéresser. J'ai vécu aux Etats-Unis et j'ai vainement essayé d'y retourner. Aujourd'hui, les Etats-Unis, un pays que j'ai longtemps aimé, m'inquiètent.

Des informations de plus en plus nombreuses laissent penser que le chiffre officiel des soldats U.S. victimes de la guerre en Irak serait systématiquement minoré.

Tout d'abord, un très grand pourcentage des soldats servant sous le drapeau américain seraient en fait des candidats à l'immigration, provenant d'Amérique Latine, à qui on a promis une "green card". Non seulement les citoyens des pays étrangers ne seraient pas comptabilisés dans le bilan officiel du Pentagone, mais ces victimes seraient même enterrées à-la-va-vite en Irak.

Ensuite, les victimes décédant des suites de leurs blessures en route vers l'Allemagne (où les Américains soignent leurs blessés), en Allemagne-même ou aux Etats-Unis ne seraient pas non plus comptabilisés dans la bilan officiel des "morts en Irak".

Ne sont pas non plus comptés les mercenaires et les "consultants de sécurité" qui défendent souvent les entreprises étrangères.

Enfin, les autorités saisissent toutes sortes de prétextes pour ne pas compter certains blessés et morts parmi les victimes officielles.

Je recommande donc aux "chicken-hawks" français qui lisent ce blog de mettre leurs actes en accord avec leur convictions: engagez-vous dans l'armée américaine et allez servir en Irak! Vous pourrez ainsi demander une "green card" et échapper au socialo-fascisme français, tout en ayant la satisfaction de ne pas embarrasser le Pentagone avec une victime supplémentaire si jamais les terroristes irakiens mettaient un terme à votre vie.

Et puis, toujours pour mettre votre attitude en accord avec vos fantasmes, vous pourriez servir de "mascotte" (si vous voyez ce que je veux dire) aux GIs, contribuant ainsi à réduire le stress du combat.